Ici Paris qui leur offre sa Une en dit un peu plus sur cette « perte », en basant sur l’ouvrage de l’ex-Président de la République, « Le Temps des combats », publié chez Fayard.
Il y est question de la grossesse de Carla Bruni. Elle était enceinte de Giulia, le premier bébé présidentiel.
« Depuis près de quatre mois, Carla savait qu’elle était enceinte. Cette nouvelle nous comblait ». La grossesse tant désirée de Carla Bruni avait été l’accomplissement d’un rêve longtemps caressé. Nicolas Sarkozy exprime cette émotion profonde : « Cette grossesse tant désirée s’était fait attendre. J’étais dans un état de pesanteur, de félicité. Cet enfant venait couronner le miracle de notre rencontre et de cet amour impromptu et inattendu. Nous l’avions espéré ».
Cependant, leur intimité avait été troublée par les rumeurs et les conjectures infondées sur leur couple. Pour protéger leur sphère familiale, Nicolas Bruni avait gardé le secret absolu de la grossesse de Carla Bruni, mais un acte de trahison avait tout chamboulé. Une fuite dans la presse avait révélé leur doux secret. Son père avait évoqué cette grossesse dans les colonnes de Bild en se réjouissant de l’arrivée de son petit-fils.
Le parcours vers la venue de leur enfant a été jonché d’obstacles, notamment lorsque Carla a été hospitalisée alors que Nicolas se trouvait à l’étranger. « Tôt le matin, Carla avait commencé à perdre les eaux », raconte Nicolas Sarkozy. Malgré l’inquiétude, il avait dû concilier ses responsabilités présidentielles avec le besoin de rassurer son épouse. Il était en voyage officiel en Allemagne.
Il a été prévenu de la naissance de Giulia, alors qu’il pensait qu’il attendait un garçon. Une bonne surprise.
« Je fus prévenu de la naissance de Giulia. C’était donc une fille, s’illumine dans son ouvrage celui qui siège au Conseil constitutionnel. Après trois garçons, une fille ! Je ne pouvais imaginer plus grand bonheur. Je quittais Francfort en m’excusant. J’étais donc un président de la République père d’une petite fille plus jeune que Solal, mon premier petit-fils… ». La lumière de Giulia a dissipé l’ombre de la perte.
Si Carla Bruni et Nicolas Sarkozy avaient eu un garçon, ils l’auraient appelé Lorenzo.