Ce n’est un secret pour personne, en particulier pour ses nombreux fans : la chanteuse de 55 ans, est atteinte du syndrome de la personne raide (SPR), une maladie rare qui affecte le système nerveux central et se caractérise, comme son nom l’indique, par une raideur corporelle et des spasmes musculaires.
Des détails sont donnés par le magazine Public et par France Dimanche, qui reviennent dans leurs dernières éditions.
Il s’agirait d’une maladie à moyen terme mortelle (6 à 15 ans), dont la star a révélé souffrir l’année dernière.
Cet obstacle a été si difficile à surmonter qu’en décembre, elle a pris la douloureuse décision d’annuler une partie de sa tournée européenne prévue pour débuter en février de cette année.
Un choix qui a été un véritable déchirement après plus de quarante ans de carrière et un succès mondial incroyable. Mais face à cette tragédie qui la frappe, l’entourage de la chanteuse québécoise, loin de se résigner, cherche désespérément un traitement, même expérimental, capable d’arrêter rapidement ce processus infernal.
Ses proches ont donc contacté le Centre Hospitalier Universitaire de Montpellier, qui a été sélectionné le 16 mai dernier pour accueillir un institut hospitalo-universitaire spécialisé dans les maladies auto-immunes et les immunothérapies innovantes, selon le quotidien Midi Libre.
Cet institut sera dirigé par le rhumatologue Christian Jorgensen, qui s’est confié au Midi Libre : "Céline Dion développe un anticorps qui cible une enzyme et qui perturbe complètement ses muscles. Il n’y a aucun traitement aujourd’hui pour ça. Sur une plateforme comme la nôtre, on peut essayer d’en trouver un." Il y a donc une lueur d’espoir dans cette symphonie du malheur.
Et le médecin de Montpellier insiste en expliquant que ses équipes proposeront du sur-mesure. Dix chercheurs seront mobilisés sur une problématique spécifique.