En entretien avec le Journal du Dimanche, le premier ministre s’est livré sur des sujets personnels, et évoqué le cas de son père, Patrick, avec qui les relations étaient complexes.
Il a hérité de lui « son amour des livres et sa liberté intellectuelle. Il avait un don pour l’éducation. Il pensait que chacun, en se posant, en lisant, en réfléchissant, pouvait s’élever ».
Édouard Philippe confie que son père devait composer avec un diabète avant de finalement décider d’arrêter le traitement, en sachant qu’il allait mourir.
« Mon père [...] a accepté qu’on lui coupe le doigt de pied et il a souffert. Puis il a accepté qu’on lui coupe le pied et il a souffert. Puis il fallait lui couper la jambe, car la gangrène s’installait et il a refusé et arrêté ses dialyses », se souvient le premier ministre.
Et de poursuivre : « Il était attaché à la vie et il savait qu’il allait mourir. Il a affronté la mort avec angoisse et courage vis-à-vis de ses proches et vis-à-vis de lui-même. [...] Il a été maître de son destin. J’ai reçu une des leçons les plus fortes de ma vie ».