Le prince Albert de Monaco semble être loin d’être soumis à un régime draconien imposé par son épouse, Charlène de Monaco, contrairement aux rumeurs récemment colportées par le magazine France Dimanche.
"C’est tombé sur moi..." confie Roschdy Zem, ému, dans une interview poignante où il retrace son enfance marquée par un drame : son placement en famille d’accueil à l’âge de 18 mois.
Ses confidences sont reprises par magazine Ici Paris.
Il y a deux ans, en 2022, l’acteur et réalisateur, qui partage la vie de Sarah Lavoine, avait déjà livré une part de son histoire intime dans son film "Les Miens", inspiré de sa famille et notamment de l’accident de son frère et ses répercussions. Mais le talentueux comédien de 58 ans aurait pu raconter une autre histoire, tout aussi bouleversante, celle de ses premières années vécues loin de ses parents, le véritable drame de son enfance.
En 1967, en banlieue parisienne, Roschdy Zem n’a que 18 mois quand il est brutalement arraché à sa famille. "Je suis le seul de ma fratrie à avoir été placé dans une famille d’accueil flamande", révèle-t-il dans les colonnes de La Tribune dimanche.
"On vivait dans les bidonvilles à Nanterre, sans eau, sans électricité. Le secours catholique a proposé à mes parents de les soulager d’un enfant le temps que leurs conditions de vie s’améliorent. Et c’est tombé sur moi. C’était plus facile de placer un bébé de 18 mois qu’un enfant de 4 ans", reconnaît-il.
C’est ainsi que pendant plusieurs années, l’enfant grandit en Belgique, dans un univers totalement différent de celui dans lequel il est né. "Dès que mes parents ont eu accès à une HLM, à Drancy, je suis retourné vivre avec ma famille. J’avais 8 ans et j’avais connu un début de vie avant elle".
Le retour chez "les siens" est loin d’être évident. Roschdy se retrouve en décalage avec ses proches, sur la langue comme sur la religion. "Mes deux frères et ma sœur me considéraient comme un extraterrestre. J’étais le seul à ne pas parler français et arabe, car ma famille adoptive me parlait en flamand et m’avait éduqué dans la culture catholique pratiquante".
À l’école aussi, le futur comédien peine à trouver ses marques et se retrouve en difficulté. "J’étais classé parmi les enfants perdus pour la société. Avec le recul, je réalise que j’étais en totale dépression. J’avais besoin de dormir, de ne rien faire... Mon mal-être se manifestait jusqu’à faire du mal à mon corps, jusqu’à l’automutilation".
Comme s’il avait voulu rattraper le temps perdu avec sa maman, Roschdy est resté vivre avec elle jusqu’à ses 25 ans, avant de quitter sa "chambre d’ado" pour vivre une belle histoire d’amour. "C’était un bonheur de vivre avec ma mère et je m’en fichais royalement de passer pour un fils à maman", se souvient-il aujourd’hui avec tendresse, heureux d’avoir réussi à surmonter les blessures de son enfance.
Ces articles devraient vous intéresser :