De ces agressions, elle en est question dans les colonnes du dernier numéro de Closer, qui reprend des éléments d’une enquête d’Envoyé Spécial sur France 5.
80 anciens collaborateurs de l’émission ont été contactés. Un portrait accablant de Gérard Miller se dessine : un homme "méthodique" dans son approche des jeunes femmes, qui "bombait le torse" et "faisait son marché" dans le public des émissions auxquelles il collaborait.
Des témoins anonymes racontent le harcèlement subi par des jeunes femmes, dont certaines étaient mineures. « Il désignait du doigt des jeunes filles dans le public », « elles étaient ultra-jeunes », « j’ai été témoin d’un scandale », rapportent-ils. Il s’en serait aussi pris à la campagne de Jean-Luc Mélenchon.
Laurent Ruquier, ancien complice de Gérard Miller à la télévision, refuse de commenter ces accusations. « Jamais je ne commente ce genre d’affaires, par respect pour les victimes présumées et par respect pour une amitié », déclare-t-il.
Ces révélations font l’effet d’une bombe dans le paysage audiovisuel français. Elles interrogent sur la responsabilité des institutions et sur la culture du silence qui a longtemps permis à certains hommes d’abuser de leur pouvoir. »
« Leur courage sonne comme un avertissement : l’ère des prédateurs est terminée », est-il indiqué.