Jeudi soir, lors du festival Nuits Guitares à Beaulieu-sur-Mer, Izia Higelin a créé la surprise en s’exprimant vivement à l’encontre d’Emmanuel Macron lors de son concert. Les forces de l’ordre ont tenté de l’interpeller à la fin de sa prestation, mais la chanteuse a réussi à leur échapper.
C’est lors de sa performance à Beaulieu-sur-Mer, dans le sud de la France, que la fille de Jacques Higelin, Izia Higelin, a prononcé des paroles virulentes à l’égard du président Emmanuel Macron.
« Ce que le peuple souhaite, c’est qu’on me suspende à vingt mètres de hauteur, tel une piñata géante, et que tous ici présents soient munis de battes avec des clous, à la manière d’A Clockwork Orange [Orange mécanique, film de Stanley Kubrick, ndlr]. Et puis, on le ferait descendre avec toute la grâce et la gentillesse que les gens du Sud ont. Nous aurions nos battes, avec nos petits clous. Et dans une explosion de joie, de chair et de sang, nous le mettrions à terre. Mais gentiment, tu vois... », a-t-elle déclaré dans une vidéo qui a rapidement circulé sur les réseaux sociaux. Si cette sortie a été applaudie par certains spectateurs, d’autres ont préféré quitter le concert. Certains ont même alerté les autorités.
Selon les informations de Nice Matin, les gendarmes se sont rendus en coulisses à la fin du concert pour interpeller la chanteuse, mais celle-ci avait déjà quitté les lieux. « Les gendarmes m’ont expliqué qu’ils étaient présents pour arrêter l’artiste. Ils n’ont pas pu le faire, car elle aurait été exfiltrée dans son bus. Les règles ne permettent pas une intrusion directe. Il y a eu de longues discussions entre le manager et les gendarmes », a déclaré Roger Roux, maire de Beaulieu-sur-Mer, qui est arrivé après la fin du concert.
Selon la gendarmerie, une procédure est en cours. Le maire de la ville, Roger Poux, soutient cette démarche en déclarant : « Je n’arrive pas à y croire... On se croirait lors d’un meeting de La France Insoumise. Si elle veut faire de l’humour, elle devrait abandonner la chanson et devenir humoriste. Il y a une telle violence dans ses propos, c’est n’importe quoi. Je ne suis pas un partisan d’Emmanuel Macron, mais je ne me permettrais jamais de l’insulter. ».