« C’est compliqué parce que sa présence est tout le temps là », confie sa veuve, en évoquant la manière dont elle compose tant bien que mal avec sa disparition le 2 mars dernier des suites d’un cancer des poumons contre lequel il s’était battu durant huit mois.
La comédienne a du mal à se faire à l’idée que l’homme de sa vie soit parti. Nathalie Marquay a parfois l’impression que le père de ses enfants va franchir la porte.
Les derniers jours avant sa mort, ç’a été terrible à cause des reins bloqués en raison de la lourdeur du traitement qu’il a subi. Il était soumis à une dialyse. Jean-Pierre Pernaut divaguait un peu.
« Je suis rentrée dans la chambre après son opération du cœur et je lui ai dit : ’T’es un warrior, tu vas tous nous enterrer, tu es ultra fort, t’es encore là (...) puis après ça s’est dégradé », s’est souvenue Nathalie Marquay, qui n’a pas reçu de réponse de son homme ce soir-là. Le moment où elle a eu la conviction qu’elle allait le perdre, c’est lorsque le regretté journaliste a passé une IRM, un examen qu’il ne supporte pas.
« C’est ça qui est terrible », dit-elle face aux caméras de TPMP. « J’étais à ses pieds et je lui ai dit : ’Ne t’en fais pas pour l’examen mon chéri ça va bien se passer, je suis là dès demain’. Je savais qu’il ne passerait pas les 72 ans ».