Si Julie de Bona crève l’écran dans Le Comte de Monte-Cristo, dans lequel elle donne la réplique à Pierre Niney, le film lui a laissé un mauvais souvenir ! Elle a été martyrisée.
Il s’agit sans doute du film de l’été ! Après avoir reçu un accueil plus que chaleureux au Festival de Cannes, Le Comte de Monte-Cristo, superproduction réalisée par Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière, sortie le 28 juin, fait en effet l’unanimité auprès des spectateurs. Ce long-métrage est un succès. Il a été vu par plus de 2 millions de spectateurs depuis sa sortie.
Comme le rappelle le magazine France Dimanche, les comédiens sont tous formidables, mais la prestation de Julie de Bona, qui incarne Victoria, la baronne de Danglars, force particulièrement l’admiration.
Cependant, ce rôle, où elle exprime tout son talent, lui a coûté très cher ! Durant tout le tournage, elle a subi une véritable torture physique et mentale dont elle garde encore des séquelles. Comme la comédienne de 43 ans l’a évoqué dans C à vous sur France 5 le 27 juin, elle a dû, pour les besoins de son personnage, se vieillir de vingt ans. Une métamorphose peu avantageuse à laquelle elle n’était pas vraiment préparée.
Traumatisée, Julie de Bona, qu’une rumeur prétendait lutter contre le cancer, a évoqué la difficulté de tournage. « C’est ce qui a été un peu difficile pour moi, on n’en a pas beaucoup parlé », a-t-elle indiqué.
Passer entre les mains de la maquilleuse et affronter dans le miroir cette image d’elle, flétrie et ridée, fut un vrai choc. « En une demi-heure, je prenais vingt ans dans la figure, c’est très violent le matin », explique-t-elle.
Cette transformation quotidienne fut une véritable épreuve psychologique, et elle n’a pu s’empêcher d’en vouloir à celle qui, durant des semaines, l’a "martyrisée" pour la bonne cause : sa maquilleuse. « Je l’ai détestée ! Je l’adore, mais je l’ai détestée, car elle m’a montré ce qui va m’arriver », a-t-elle avoué.
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