Pour l’occasion, Nicolas Sarkozy, alias Don Sarkoleone a eu droit à la visite de l’un de ses soutiens, en l’occurrence Jean-Pierre Raffarin, Don Raffarino, inquiet du succès de Macron, Don Macrono.
« C’est grave, c’est très grave ! C’est le big bang, c’est une déroute, une Bérézina pour notre famille. Même cette pauvre Nathalie Cause-toujours-Mauricette s’est fait descendre, et elle va devoir chercher du travail, oui du travail ! ».
« Mais je comprends pas pourquoi que tu t’agites comme ça, Don Raffarino. Tu t’es quand même rallié à Don Macrono » lui fait remarquer la voix de Nicolas Sarkozy.
« C’est vrai, Don Nico. J’ai dit de façon désintéressée que je suis Macrono-compatible. Mais trop, c’est trop ! » convient Jean-Pierre Raffarin. "Si la macrono-mania continue, il va se passer la même chose au Sénat. Ils vont virer tous les vieux, et je sens que je vais être jeté comme une vieille chaussette ! ».
« Quelle ingratitude, ce Don Macrono quand même ! Ne te fais pas de soucis, Don Raffarino, je te trouverai une place de concierge dans un de mes hôtels. Mais décidemment, ça se confirme : Don Macrono, il est tout pareil que moi, mais en beaucoup mieux », lance Nicolas Sarkozy, toujours imité par l’humoriste, allusion à l’information du « Canard Enchaîné », qui nous apprend que l’ex président de la république « bluffé » par le nouveau chef de l’État.
« Ce type est incroyable !, s’est-il extasié l’époux de Carla Bruni selon les propos rapportés par « Le Canard Enchainé ».
« Il fait un sans-faute. S’il ne commet pas les erreurs que j’ai faites, il va aller très loin, on ne pourra pas l’arrêter », poursuit Nicolas Sarkozy.
Et d’ajouter sur le ton de l’humour : « Avec l’âge, je suis devenu modeste : Macron, c’est moi en mieux ».