« Marc Lavoine : Il sème la pagaille à Saint-Tropez ! », annonce le magazine people.
Lorsqu’il s’agit de Marc Lavoine, on s’attend généralement à une soirée marquée de musique et de joie. Cependant, le récent passage du chanteur à Saint-Tropez a suscité un véritable tollé. Une performance musicale qui a malheureusement semé la confusion.
Marc Lavoine, accompagné de son piano, offre toujours un spectacle enivrant. Et lorsqu’un artiste de son calibre se produit gratuitement en plein air, on peut s’attendre à une soirée magique. Malheureusement, son concert du 15 août à Saint-Tropez (Var) a pris une tournure inattendue dans l’enceinte de la citadelle, surplombant le célèbre village.
Le public était en ébullition, mais pas de la manière attendue. Si l’on considère le style musical langoureux du chanteur de 61 ans, plus proche d’un crooner que d’une rock star, l’agitation n’était pas prévue au programme. La controverse ne résidait pas tant dans la prestation musicale en elle-même, mais plutôt dans la façon dont la municipalité a orchestré l’événement.
Le concert était prévu dans le cadre de la commémoration du 79e anniversaire de la Libération de Saint-Tropez. Toutefois, pour avoir le privilège d’assister à cette prestation exceptionnelle, il fallait faire partie des « happy few », c’est-à-dire les résidents de Saint-Tropez. Les vacanciers étaient exclus de l’événement. Une décision qui a suscité l’indignation des touristes, frustrés de manquer cet événement gratuit auquel ils ne pouvaient pas participer.
Certains vacanciers se sont exprimés dans Le Parisien : « C’est injuste. On économise toute l’année pour quelques jours ici, et quand il y a un événement gratuit, on ne peut pas y assister. » Malgré les plaintes, la municipalité est restée inflexible, justifiant sa décision par le désir de faire plaisir aux habitants. Ces derniers étaient invités à retirer deux places par foyer en mairie, sur présentation d’un justificatif de domicile.
Finalement, peut-être le vent a-t-il porté les notes de Marc Lavoine jusqu’aux oreilles des « privés de concert » cette nuit-là.
Mais il n’aurait pas eu de bagarre !