Cela a surpris sur les réseaux sociaux. « Qui appelle son grand-père Daddy ? », s’interroge une internaute.
Le message de la députée européenne est surtout politique. Pourtant, on la pensait brouillée avec son grand-père.
« Daddy, ne t’inquiète pas : la mission que tu m’as confiée il y a 13 ans avec ta lettre, je ne l’ai pas oubliée", commence-t-elle dans ce texte à la fois public et personnel.
Marion Maréchal y décrit également la scène poignante de son grand-père sur son lit de mort, remarquant avec émotion que son tee-shirt bleu, recouvert d’un drap blanc et d’une couverture rouge, formait les couleurs du drapeau national.
Elle poursuit en rendant hommage à l’homme qu’elle décrit comme un "combattant", soulignant son attachement indéfectible aux valeurs et couleurs de la France. "Oui, même dans cet ultime instant tu ne te seras pas départi des couleurs nationales que tu chérissais tant", écrit-elle.
Dans ce message, Marion Maréchal imagine également une forme d’au-delà pour son grand-père, où il retrouverait "sa chère Jeanne d’Arc, la Sainte patronne qu’il a choisie pour éclairer son combat politique", mais aussi "ses vieux copains d’Indochine et d’Algérie, ses militants morts pour leur engagement au FN", ainsi que son père, disparu lorsqu’il n’était encore qu’un adolescent.
Une mission qu’elle promet de poursuivre
Consciente de l’importance de la politique dans la vie de Jean-Marie Le Pen, Marion Maréchal assure qu’elle entend poursuivre son héritage. "Pars tranquille, je n’abandonnerai pas la mission", affirme-t-elle avec détermination. Pour conclure cet hommage, elle choisit une citation de Saint-Paul : "J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi."
Une déclaration qui illustre son engagement à perpétuer les idéaux et les combats de son grand-père, fidèle à la mission qu’il lui avait confiée il y a plus d’une décennie.
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