Après des années de silence, Mathieu Kassovitz et Vincent Cassel se sont enfin retrouvés. C’est l’accident de moto survenu en septembre 2023 dont a été victime le réalisateur qui a joué un rôle décisif dans leur réconciliation.
Mathieu Kassovitz pourrait peut-être évoquer son désir de tirer sa révérence sur le plateau de ’On n’est pas couché’, l’émission de Laurent Ruquier, où il évoquera ce soir ’Un illustre inconnu’, dernière réalisation de Matthieu Delaporte.
Le réalisateur pourrait en effet réitérer les propos tenus dans les colonnes du magazine ’Première’, où il a fait part cette semaine de son intention de prendre sa retraite.
« Je vais peut-être arrêter le cinéma’, lance l’acteur et réalisateur, également à l’affiche de ’La vie Sauvage’.
’Parce que je ne pourrai jamais faire mieux [que La Haine]’, le film sur la banlieue, qu’il a réalisé en 1995, qui a révélé au grand public Vincent Cassel et Saïd Taghmaoui.
’C’est incroyable. Un vrai kif. Les mômes de 15 ans qui le découvrent aujourd’hui ont exactement la même réaction que ceux qui avaient 15 ans en 95’, dit-il, affirmant avoir renoncé à analyser ce succès.
« J’ai longtemps essayé [de l’] analyser mais aujourd’hui, je suis obligé de baisser les bras », continue-t-il.
« Exception faite des génies - les Kubrick, Coppola, Welles, Griffith - on est tous condamnés à faire nos meilleurs films au début. Ça se joue dans les trois premiers. C’est là que tu mets toute ton énergie, toute ta force, tout ce que t’as à dire », glisse le comédien et réalisateur.
« Tu te répètes, c’est impossible de rester neuf à chaque fois. Spielberg y arrive, lui, mais c’est une véritable aberration artistique. Moi, à 25 ans, j’ai cru que j’allais devenir Steven Spielberg. Puis j’ai suivi mon chemin et je suis devenu… moi-même », raconte-t-il.
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