Malgré une santé de fer, Michel Drucker ne peut s’empêcher de réfléchir à l’inéluctabilité de la mort. Et il a déjà pris sa décision : il espère partir paisiblement.
En entretien avec « Paris Match », Michel Drucker s’est confié sur un épisode très douloureux de sa vie, son opération délicate du coeur. Il avait même prévu le pire et avait donné ses consignes au cas les choses se passaient mal.
A cause d’un germe, l’animateur de « France 2 » avait été admis en urgence au service de cardiologie de l’hôpital Pompidou, où officie Laurence, la fille ainée de Brigitte Macron.
C’est dans cet établissement parisien que Michel Drucker a subi une série d’échographies oesophagiennes, qu’il qualifie d’horreur.
« Je suis sous perfusion d’antibiotiques 24 heures sur 24, mais le germe résiste. Je souffre d’une endocardite infectieuse » , précise Michel Drucker, qui a été pris en charge le 20 septembre par le professeur Hagège, qui lui annonce une opération lourde de sept heures pour changer la valve mitrale.
« Le chirurgien en profitera pour réduire le muscle cardiaque. Il me révèle aussi que j’ai trois coronaires bouchées et qu’un triple pontage s’impose. Je suis abasourdi, compte tenu de mon hygiène de vie », a confié celui qui a pris conscience que les choses pourraient mal se passer à cause d’un risque important d’AVC.
« Bref, j’ai un risque sur quatre d’y rester", a-t-il révélé, avant de préciser les dernières volontés transmises à son médecin. « J’encaisse et je préviens aussitôt : si ça se passe mal, si j’ai des séquelles, qu’on me débranche ».
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