Taxé de facho, d’islamphobe, Michel Sardou a eu l’occasion de répondre une nouvelle fois. Son biographe avait déjà eu l’opportunité de répliquer.
Le chanteur qui a composé avec quelques ennuis de santé au début de l’année a répondu à un texte qu’il est supposé avoir écrit.
"Moi, l’Islam, je m’en tape le coquillard…", est l’une des phrases qui lui était prêtée sur les réseaux sociaux, et elle a fait le buzz suite à l’assassinat de Samuel Patty, ce professeur d’histoire géo tué par un terroriste islamiste russe de 18 ans.
Invité à réagi à celle allégation, Michel Sardou se dit victime d’usurpation d’identité et rappelle que le texte en question remonte à plusieurs années. Il a porté plainte sans résultat.
« Je suis tout sauf ce qu’ils disent ! Je n’ai jamais été raciste de ma vie, ni islamophobe ! C’est pire qu’une insulte ou une gifle », avait-il affirmé à Franceinfo.
Bernard Tessier, auteur d’un livre intitulé « Sardou, 50 ans ensemble », l’avait déjà défendu.
« On aime lui coller des étiquettes », rappelait Bernard Tessier.
« Des années durant, on a voulu l’enfermer dans une boite : franchouillard, de droite, facho ».
« Vous en connaissez beaucoup de fachos qui propulsent le mot ‘Musulmanes’ en tête de hit parades ? Lors de ses concerts, les premiers ‘youyous’ de ‘Musulmanes’ marquent le moment où ses fans ‘agglutinent devant la scène ».
Il a ensuite rappelé que Michel Sardou a fait preuve d’une grande tolérance.
« Le sujet le plus segmentant du moment, à savoir, l’islam, devient un cri de ralliement ! Ce titre, qui lui a valu la Victoire de la musique, est le plus beau des plaidoyers pour la tolérance », avait-il expliqué.
Ces articles devraient vous intéresser :
