Touché par l’annulation de Mimie Mathy aux Enfoirés, Patrick Bruel a tenu à lui montrer son soutien et son amitié.
Alors que « Joséphine, ange gardien », la série de TF1 dont elle est l’héroïne fête ses 20 ans,
Mimie Mathy se livre dans les colonnes du Parisien, où elle confirme aller mieux après son opération du dos.
« J’ai récupéré tout ce qu’il fallait pour être en pleine forme », explique-elle avant de parler de sa petite taille qu’elle ne voit pas comme un handicap.
« Dans la série, personne ne fait de réflexion sur ma taille. Cela fait évoluer le regard des enfants par rapport à la différence, à ma différence qui n’est pas un handicap, dit-elle.
Il y a toujours ceux qui ne m’aiment pas et n’aiment pas le fait que j’assume ma différence, et ceux qui l’ont assimilée ».
« Je n’ai jamais souffert de cette image car j’ai eu des parents intelligents, qui m’ont tout de suite dit que j’allais forcément prendre des coups et qu’il fallait que je les rende. Ils m’ont appris à avoir du répondant, chose que je transmets à mes beaux-enfants et à tous ceux qui m’entourent », avait-t-elle confié une autre fois.
Mimie Mathy est, on le rappelle, atteinte d’achondroplasie .
L’achondroplasie est une maladie génétique causée par une anomalie de la croissance de l’os ou du cartilage de l’os. Elle est due à une mutation du gène FGFR 3, porté sur le chromosome 4. Le plus souvent, elle est la conséquence d’un accident génétique survenant chez l’enfant « de novo ». La maladie peut aussi être familiale, transmise par l’un des deux parents lui-même atteint. Il suffit en effet qu’un seul des deux exemplaires du gène soit muté pour manifester la maladie (maladie dominante).
« Quand j’ai eu un an, on s’est rendu compte qu’il y avait un truc qui n’allait pas donc c’est là que (mes parents) sont allés voir différents docteurs, dont certains très pessimistes » se rappelait la comédienne de 59 ans.
« certains ont dit que je ne dépasserais pas 75cm, d’autres que je ne marcherais jamais », poursuivait Mimie Mathy qui a même failli subir des opérations avec lesquelles « on écarterait les genoux et les coudes, et pendant trois ans on serrerait les vis en étant sur un lit d’hôpital ».
« Ce qui est différent avec l’achondroplasie, c’est que cela touche juste les membres, le torse est normal. C’est paradoxal, mais je suis grande assise. Ce sont juste les bras et les membres qui sont un peu zarbis », plaisantait-t-elle à propos de cette maladie osseuse qui touche environ 250.000 personnes dans le monde.
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