Gabriel Attal, le nouveau Premier ministre, a récemment marqué les esprits avec un cadeau insolite offert à Nicolas Sarkozy, et l’ancien président de la République n’a pas caché son impression.
Alors en pleine tourmente judiciaire suite à sa mise en examen, Nicolas Sarkozy a fait pression sur François Fillon afin qu’il renonce à sa présenter à l’élection présidentielle.
Selon L’Obs de ce jeudi 27 avril, après le grand meeting au Trocadéro le 5 mars dernier, Nicolas Sarkozy a tenté de faire renoncer son ex premier ministre à se présenter, en lui faisant une proposition, celle de lui confier la présidence du parti Les Républicains.
L’ex premier ministre avait alors informé Bruno Retailleau, le coordinateur de sa campagne.
« Tu es bien assis ? Voilà ce que Sarko me propose ! », lui a-t-il lancé.
Nicolas Sarkozy serait, on le rappelle, loin d’avoir renoncé à la politique, et compte sur ses proches, Alain Juppé et Laurent Wauquiez, aux courants de pensées bien distincts d’oeuvrer en coulisses, rapporte cette fois « VSD ».
Un proche conforte ce propos.
« Je vois bien les manœuvres de Nicolas Sarkozy pour reprendre le mouvement. Son rôle chez Accor, ça fait rire tout le monde, tout ça c’est du cinéma, il veut revenir et tirer les ficelles », confie un ténor de la droite, qui affirme que l’ex président de la république a toujours voulu « un Fillon battu qu’un Juppé élu ».
Une famille qui va devoir recomposer sa structure, « ébranlée dans ses fondamentaux par le désastre des primaires ».
Nicolas Sarkozy serait persuadé que les électeurs de droite feront appel à lui pour lui confier la mission de redresser LR.
Si Nicolas Sarkozy soutient officiellement François Fillon, comme il l’a d’ailleurs fait ce 18 avril, en coulisses cependant, il serait très sceptique quant à une éventuelle victoire de François Fillon, comme l’affirmait « Le Canard Enchainé » il y a quelques jours.
« Si Macron est élu, il sera incapable d’obtenir une majorité ou de la garder, prédit-il, avant de se placer dans la bataille d’après, celles des législatives.
« Dans un pays aussi éruptif, personne ne sera capable de tenir la barre de l’opposition. Ils vont donc tous revenir vers moi pour me demander d’éviter l’éclatement de la famille politique et d’empêcher la victoire de Le Pen en 2022. Et je n’ai même pas besoin d’être demandeur ».
Et à l’ex président de la république de rajouter : « Je serai le premier à appeler à voter Macron contre Le Pen. Et, comme Fillon sera mort, je suis prêt à prendre immédiatement la tête de la droite pour mener la campagne des législatives. Car on peut les gagner, ces législatives ».
Ces articles devraient vous intéresser :