« Je ne suis plus la superbringueuse que j’étais, qui partait seule à Cuba avec un aller sans retour. Mais je suis heureuse car j’ai gagné en sérénité », a-t-elle raconté dans les colonnes de Gala.
Même si elle admet être « dix mille fois plus angoissée et en même temps dix mille fois plus sereine », la chanteuse explique que ses priorités ont changé depuis qu’elle a connu la maternité l’an dernier.
« Dépenser de l’énergie à accompagner mon enfant me laisse moins de temps pour m’interroger sur moi, me jauger. Je n’ai jamais eu de comptes à rendre à personne, aujourd’hui je dois en rendre à un ’’petitou’’ qui s’appelle Nino, comme le dit la chanson », précise Olivia Ruiz.
« La maternité décomplexe. Tout à coup, on peut parler de tout car on (re)sent que l’essentiel est ailleurs. La métamorphose physique remet le corps au centre. Peut-être aussi parce que le plaisir, aujourd’hui, est au cœur de mes préoccupations. Ça n’est pas un hasard si je n’ai travaillé qu’avec des nanas, Ibeyi, Zazie, Edith Fambuena », dit-elle.
« La maternité m’a donné envie de me rapprocher des femmes » a ajouté Olivia Ruiz dont l’album sortira le 18 novembre.