Dans Touche pas à mon poste sur C8, il a été question de la polémique suscitée par Antoine Griezmann, qui s’était grimé en noir pour une soirée, en voulant rendre hommage aux Harlem Globetrotters.
Pour Gilles Verdez, le comportement de l’international français est condamnable et explique que le « blackface » du footballeur était purement et simplement un acte raciste.
« Blackface aux États-Unis, c’est apparu dans les années 1920, et depuis 1964, c’est considéré comme raciste avec les droits civiques. Je ne dis pas que Griezmann est raciste, mais ce qu’il a fait là, c’est raciste. Parce qu’on ne peut pas se grimer. Le cirage noir sur la peau blanche, je suis désolé, c’est connoté », s’est justifié Gilles Verdez, qui a fait sortir de ses gonds Pierre Ménès, loin de partager le propos de son collègue.
« Mais il est en Harlem Globetrotters, tu ne voulais pas qu’il reste blanc. T’as déjà vu un Harlem Globetrotters blanc toi ? Jamais ! », a réagi le journaliste sportif.
Et de rajouter : « On n’est pas aux États-Unis ! On est en France. Evidemment qu’il y a du racisme à deux vitesses. Y a du quota pour les noirs dans les séries en France ? Non ».