Et bien évidemment, il a le trac.
« J’ai peur de craquer pendant l’émission », a déclaré Pierre Ménès lors d’un entretien avec l’AFP.
Et celui qui est toujours en pleine promotion de son livre « Deuxième mi-temps » de poursuivre :
« J’ai besoin de retrouver ma place, je ne pense qu’au jour où je vais revenir dans la vie active ».
« Je dis ce que je pense. Dans l’émission, je suis le fond de sauce, le truc qui donne du goût », estime-t-il.
« Même les gens qui ne m’aiment pas ont envie de me voir revenir », se réjouit celui qui s’était déjà confié sur sa maladie dans les colonnes du Parisien.
« Au début, je ne voulais pas qu’on s’apitoie sur mon sort avec un bouquin. Et puis, je l’ai fait pour sensibiliser au don d’organes », expliquait le journaliste sportif qui était atteint de la cirrhose Nash, une pathologie du foie gras humain.
Il avait été hospitalisé après une hémorragie intestinale. Maintenant, il va mieux et continue sa rééducation.
Mais cette terrible maladie lui a fait perdre conscience de la fragilité de la vie.
« On a beau être connu, apprécié, quand on n’a pas la santé, on n’est rien. Une fois, au fond de son lit d’hôpital, on se sent comme une merde », confiait-t-il.
Et d’ajouter : « Je ne savais pas ce qu’était la Nash, mais elle pouvait être liée à ma consommation d’alcool. Je ne bois pas, à part un whisky-coca en boîte de nuit, trois fois par an ».
« À quelques jours près, j’étais mort » explique Pierre Ménès, qui reviendra en avril sur Canal Plus.
« Je n’ai pas changé, je suis toujours aussi c** », assurait-il.