Et elle en parle dans d’une interview accordée à BFMTV.
Dimanche 10 septembre, l’ex-garde des sceaux a accepté de témoigner de l’ampleur de son chagrin à BFMTV. Elle a partagé son attachement profond pour le Maroc, un lieu où elle a des racines profondes.
« On se connaît tous, on y est allés enfant, tous les ans. Moi, je connais tout le monde, on connaît tout le monde. Voyez, par exemple, j’aurais pu vous faire témoigner mon cousin aujourd’hui, mais il ne parle pas français », a-t-elle indiqué. Il ne sait pas lire, pas écrire, mais c’est une autre intelligence, c’est une autre vision de la vie ».
« Et on vous sent émue, il y a un attachement charnel à cette maison », a observé Benjamin Duhamel, faisant référence à la maison construite par le père de l’ancienne ministre à Casablanca.
Rachida Dati a répondu avec émotion : « C’est un attachement et puis c’est ce qui m’a structurée. C’est une partie de moi-même. C’est mon père, c’est maman, c’est ma famille donc c’est moi ».
Interrogée sur la réaction de sa famille face au tremblement de terre, Rachida Dati a révélé : « Tout le monde avait peur. Ils pleuraient, ils étaient en panique... Tout le monde était en panique. On est restés en lien téléphonique quasiment toute la nuit ». Elle a également souligné l’importance de cette épreuve pour prendre conscience de la force intérieure qui la guide.
Rachida Dati s’est également inquiétée pour la maison de son père à Casablanca, qui est actuellement inhabitée depuis son décès. Elle a expliqué qu’elle faisait vérifier s’il y avait des fissures. De plus, elle a exprimé son intention de se rendre au Maroc prochainement. Actuellement, ses proches et de nombreux Marocains sont contraints de "dormir dehors" en raison des conséquences du séisme dévastateur.