Alors qu’il venait d’acheter une scie dans un grand magasin parisien, l’humoriste s’est retrouvé par hasard en plein milieu de la manifestation de soutien à la journaliste, à la présidentielle colombienne en 2002, enlevée par une guérilla marxiste et maintenue en captivité pendant plus de six ans dans la jungle amazonienne.
« Il y avait la photo d’Ingrid Betancourt sur le parvis de l’Hotel de ville, 4 caméras, 12 personnes. Et moi je traverse avec ma scie pour récupérer ma bagnole. Et là il y a la fille d’Ingrid Betancourt, très sympathique, qui me voit et qui me reconnait et qui me dit ’c’est tellement gentil d’être venu soutenir maman’ (...) Donc là j’étais mort », a-t-il raconté.
Raphaël Mezrahi explique ensuite avoir téléphoné à Renaud pour l’inviter à participer au rassemblement.
« Et on est parti dans un délire de 3 mois. Tout est parti de là, on a fait le Zénith de Rouen, le Bataclan, plein de salles. Et un jour, hélas, on a appris qu’Ingrid Betancourt était libérée donc on ne pouvait plus se marrer », plaisante-t-il.