Ségolène Royal ne cache pas ses intentions. Invitée sur le plateau de LCI le jeudi 29 août, l’ancienne ministre de l’Environnement a clairement indiqué qu’elle était "disponible" pour le poste de Premier ministre.
Ségolène Royal sera l’invitée ce soir de ’On n’est pas couché’, le rendez-vous de Laurent Ruquier sur ’France 2’, occasion peut-être de recadrer sa rivale Valérie Trierweiler, qui s’est illustrée cette semaine par ses propos sur François Hollande.
La ministre de l’écologie et du développement durable pourrait en effet être questionnée sur la tournée promotionnelle de l’ex première dame outre-manche, où elle avait présenté son livre ’Merci pour ce moment’, qui s’est écoulé à plus de 600 000 exemplaires.
Le chef de l’État y en prend pour son grade. Ségolène Royal y a également été citée.
Aymeric Caron, le sniper de l’émission, ne manquerait sans doute pas de l’interroger à ce sujet, et peut-être sur le dossier qui lui a été consacré par ’VSD’, où il était longuement question de sa complicité retrouvée avec François Hollande, depuis le départ de Valérie Trierweiler.
Leur complicité est ‘apparue évidente aux membres du gouvernement’, rapportait l’hebdomadaire.
‘Parfois, un regard leur suffit pour se comprendre’, témoigne un ministre. ‘François lui pardonne beaucoup’.
Ségolène Royal s’est déjà éclipsée ‘avant la fin du Conseil des ministres, ce qu’aucun autre membre du gouvernement n’oserait faire’, assure le magazine.
Elle a même traité ses collègues masculins du gouvernement ‘de machos sûrs de leur bon droit’. ‘François Hollande de se côté, ‘laisse faire, laisse dire’.
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