"Nous savons maintenant qu’il n’y a pas de problèmes mécaniques sur le véhicule, selon une expertise. La vitesse n’était pas excessive non plus », a déclaré le journaliste dans le cadre de cette émission proposée presque au quotidien par Cyril Hanouna. La grande question qui se pose désormais est la suivante : ’Le bébé est-il né vivant ?’, ce qui déterminera s’il sera mis en examen pour homicide involontaire ou non ».
Les éléments contradictoires ajoutent à la complexité de l’affaire, avec une expertise affirmant que le bébé était vivant, tandis qu’une autre va à l’encontre de cette affirmation. Un collège d’experts se réunira pour éclaircir la situation. Cependant, l’expertise prendra au moins deux ans, et le procès ne devrait pas avoir lieu avant trois ou quatre ans.
Par ailleurs, Pierre Palmade avait lui-même évoqué son addiction dans son livre intitulé "Dites à mon père que je suis célèbre".
Il décrit sans détour les méandres de sa dépendance, confiant : "La première ligne de coke et le premier verre de vodka me procurent toujours une sensation de liberté. Mais quand je commence... je ne m’arrête plus." Ces propos poignants révèlent les ravages de son comportement destructeur.
« C’est quatre jours sans dormir jusqu’à l’évanouissement. Sans boire d’eau, sans manger. Coke et vodka uniquement. Jusqu’à ce que mon corps tombe. C’est là que c’est grave. À 20 ans, je gère, à 40 ans, ce n’est pas la même musique. Ne pas dormir fout le moral en l’air. Des envies suicidaires m’assaillent. Je résiste », écrivait-il. Peut-être que son accident est une tentative de suicide alors qu’il était dans un état second.
Le procès, qui s’annonce déjà complexe, est prévu dans les deux ou trois prochaines années, laissant entrevoir une période difficile pour Pierre Palmade.