Sur son compte Instagram, elle a partagé un rare cliché d’elles deux, accompagné d’un simple mot : « Mam ».
Le lieu exact de leur escapade n’a pas été précisé, mais l’intimité du moment en dit long sur la relation qui unit la mère et la fille.
Géraldine Maillet n’a jamais caché l’importance de sa mère dans sa vie, surtout en raison du handicap qui les a rapprochées d’une manière unique.
Dans une récente interview accordée à France Dimanche, la chroniqueuse s’est confiée sur l’impact de la surdité de sa maman, due à une otospongiose, une maladie de l’oreille interne. C’est ce handicap qui a poussé Géraldine à se tourner vers l’écriture dès l’âge de 13 ans.
La complice de Julie Gayet explique : « Si j’ai pris la plume, c’est pour ma maman qui, atteinte d’une otospongiose, commençait à devenir sourde. »
Cette perte d’audition a profondément modifié leur manière de communiquer. À une époque où les technologies actuelles n’existaient pas, l’écrit est devenu leur principal moyen d’échange.
Géraldine se souvient : « Je rédigeais des fax, lettres, carnets de voyage pour lui montrer tout ce que je vivais grâce à mon métier de mannequin qui m’a emmenée aux quatre coins du monde. »
Pour elle, ce besoin d’écrire, d’abord une nécessité pour rester en contact avec sa mère, est rapidement devenu une passion. Elle est convaincue que la maladie de sa maman a été un catalyseur dans sa carrière littéraire : « J’avais peut-être ce désir en moi, mais je suis intimement convaincue que l’épreuve de ma mère l’a décuplé et légitimé. »
Aujourd’hui, Géraldine Maillet jongle entre sa vie de chroniqueuse et celle d’écrivaine, toujours reconnaissante envers sa maman, à qui elle doit sa vocation.
Dans TPMP, elle avait déjà évoqué cette relation spéciale en 2019 : « J’ai une relation fusionnelle avec ma maman et ma fille. Ma maman est devenue sourde quand elle avait 28 ans donc elle lit sur les lèvres. Je ne peux pas l’appeler, mais je lui envoie des messages en permanence. ».