L’actrice se mobilise en effet contre le harcèlement scolaire après avoir été touchée par ce drame, qui lui a rappelé le cas de son fils, lequel heureusement n’a jamais commis l’irréparable.
« De plus en plus d’élèves en sont victimes à l’école primaire ou au collège », rapporte le magazine France Dimanche, qui revient sur ce phénomène insidieux qui peut conduire ces souffre-douleur jusqu’au suicide.
Il est question d’ Aaron Fuller, 13 ans, qui s’était pendu avec une ceinture chez lui à Toledo dans l’Ohio, le 11 janvier dernier.
Et cela a rappelé à l’actrice, qui a récemment perdu une trentaine de kilos , son propre parcours.
« A l’école, en Alsace, on m’appelait la fille de l’intérieur parce que je venais de Paris. Ces humiliations m’ont fait mal mais c ?a m’a aussi renforcée. Comme j’étais à l’écart, tous ceux qui étaient rejetés comme moi devenaient mes amis. Je jouais les saint-bernard. », s’est rappelée Véronique.
« Je trouve que les écoles publiques n’ont pas assez de pouvoir pour agir. A partir du moment où un élève en agresse un autre, ce n’est pas à la victime de changer d’établissement mais aux harceleurs d’être mis à l’écart. A l’école publique, maintenant, tout semble permis... C’est très inquiétant. ».
C’est la raison pour laquelle elle a choisi d’inscrire son fils Sam, aujourd’hui âgé de 22 ans, dans une école privée.