Deux jours avant le début des commémorations du 80e anniversaire du Débarquement, Brigitte Macron a tenu à rendre un hommage personnel aux vétérans américains qui ont libéré la France.
Alors qu’elle s’apprête à faire son grand retour sur scène dès cet été, Véronique Sanson était l’invitée de « Thé ou café », l’émission présentée par Catherine Ceylac sur France 2, où elle a non seulement évoqué la mort de ses parents, et mais a aussi affirmé avoir pris ses dispositions quant à sa propre mort.
« Moi, quand on me dit ’J’en ai marre, j’ai vécu une vie merveilleuse, j’en peux plus, je veux partir, j’ai mal partout…’, la moindre des choses, c’est de le faire », confie la chanteuse qui a aidé sa mère, Colette, à mourir alors qu’elle était en proie à la maladie.
Dénonçant « l’hypocrisie » à propos de l’euthanasie en France et trouvant « pas normal qu’on doive aller dans un autre pays », Véronique Sanson explique avoir déjà pensé à la manière dont elle espérait finir sa vie, et a même demandé à sa soeur de l’aider dans ce sens.
Elle est allée jusqu’à conclure un « pacte » non-écrit avec sa sœur Violaine. « On a un pacte avec ma sœur, on sait très bien ce qu’on fait si l’autre tombe dans une maladie pas passible », a confié la chanteuse à Catherine Ceylac.
Ce propos, elle le tenait déjà dans ONPC sur France 2.
La chanteuse expliquait dans un premier temps être pour l’euthanasie, et l’accompagnement des personnes en fin de vie, avant de confirmer avoir été confrontée à cette situation.
« Moi je trouve qu’il ne faut pas laisser les gens souffrir. Au nom de quoi ? C’est encore un truc de Dieu, un truc qu’on dit. Dans tous les évangiles ont dit « Offrez vos souffrances au Seigneur ». Mon Dieu mais le pauvre. Oui, je trouve qu’il faut aider les gens à partir. Quand vraiment on voit qu’il n’y a plus rien à faire », explique-t-elle.
Et lorsque Yann Moix lui avait demandé si elle avait aidé sa maman, qui était en fin de vie, à mourir, Véronique Sanson répondait par l’affirmative.
« Oui, j’ai aidé ma mère à mourir, on ne peut pas laisser les gens souffrir », disait celle qui est toujours en pleine promotion de son album « Dignes, dingues, donc ».
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