Et ça n’a pas été facile. Il lui a fallu traverser quelques obstacles et prouver notamment qu’elle parle bien français.
« Il y a des gens qui ont l’air de penser qu’avoir la nationalité française est une chose très facile et que les étrangers arrivent de toutes parts et profitent de tout », explique l’heureuse maman de la petit Ali, fruit de son amour avec le réalisateur Mabrouk El Mecheri. « Pas du tout. À un moment, j’ai même dû prouver que je parlais bien le français », poursuit-il.
Celle qui est à l’affiche de « Pris de court » raconte aussi avoir dû parler des régions françaises.
« J’en ai rajouté des tartines du genre “Oh, la Camargue… Formidable !” et tout ça… J’avais l’impression de passer un examen culturel », se rappelle celle qui gardera malgré tout sa nationalité belge. Elle bénéficiera de la double nationalité.
Et à la question « Pourquoi tant d’efforts ? », Virginie Efira explique sur c’est surtout pour pouvoir voter.
« M’enfin Philippe, c’est pour voter, c’est tout. Pour quoi d’autre ? », lance-t-elle.