
Invitée sur le plateau de Quotidien, Sandrine Rousseau a exprimé son indignation face aux accusations de viols et d’agressions sexuelles visant Gérard Miller.
Anne-Elisabeth Lemoine a proposé le 13 juin un nouveau numéro de C à Vous, sur France 5, occasion de recueillir les explications de Sandrine Rousseau sur
les élections législatives anticipées. Et la députée écologiste a été recadrée par Patrick Cohen.
Venue pour défendre l’union de la gauche, la politicienne a été placée dans une situation délicate par Patrick Cohen, qui s’est illustré par des commentaires cinglants.
Le journaliste, ciblé au début de l’année par l’extrême droite, n’a pas apprécié que la députée écologiste accuse les partis de droite, et particulièrement Renaissance d’être responsables de la montée du Rassemblement National (RN).
« Sandrine Rousseau, on pourrait exactement vous retourner l’accusation. Vous et un certain nombre de leaders de gauche. À force de répéter depuis des années que Macron et le RN, c’est la même chose », a-t-il lancé.
Visiblement déstabilisée, Sandrine Rousseau a tenté de se défendre : « Je ne dis pas que c’est la même chose ».
Mais Patrick Cohen a poursuivi sur sa lancée, soulignant les conséquences potentielles de ce type de discours :
« Ce que vous venez de faire, dire que Macron a réhabilité Pétain, etc... Les gens finissent par se dire : ‘Ben, ce n’est pas si grave le RN. Si c’est la même chose...’ Vous avez diminué le danger représenté par le Rassemblement National à travers vos discours et ces discours-là que vous venez de tenir », a-t-il lancé.
Face à ces accusations, la députée écologiste a eu du mal à trouver une réponse convaincante.
Bégayant légèrement, elle a tenté de détourner l’attention en mentionnant un déjeuner entre un conseiller de Macron et Marion Maréchal. Cependant, cela n’a pas suffi à dissiper le malaise. Elle a finalement admis avoir "peut-être" fait des erreurs avec son parti, mais a insisté sur le fait qu’elle et la NUPES avaient maintenu une ligne de démarcation claire avec le RN, refusant de soutenir leurs propositions.
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