La comédienne n’en pouvait plus de ses mensonges.
"Faut voir la violence que c’est d’entendre tous ces mensonges accumulés par un homme qui a agressé sexuellement l’enfant que j’étais", a-t-elle déclaré.
Selon elle, les propos de Ruggia, notamment lorsqu’il a affirmé avoir donné son nom à Adèle Haenel, ont été "l’agression de trop".
"C’est la même chose qu’il a faite quand j’étais sur son canapé et où il me disait : ’Sans moi, tu n’es rien’. C’est sa violence et son arrogance", a-t-elle ajouté.
Adèle Haenel, qui a été soutenue dans cette épreuve par Marion Cotillard, a souligné l’importance de témoigner lors de ce procès, mais a également exprimé la difficulté de faire face à la manipulation et aux mensonges de son agresseur.
« J’ai essayé de me tenir dans la cour, de donner autant que possible des éléments concrets et matériels", a-t-elle expliqué.
Cependant, face à l’accumulation de violences psychologiques, elle a finalement perdu patience. Elle n’avait pas pu se contenir.
Le verdict de ce procès est attendu pour le 3 février 2025.