Emmanuel Macron, confronté à la fracture au sein de la majorité liée à l’adoption de la loi sur l’immigration, a aussi abordé la situation tendue autour de Gérard Depardieu.
Malgré les accusations de viols qui pèsent sur l’acteur, le président de la République a tenu à souligner la présomption d’innocence et à dénoncer ce qu’il qualifie de "chasse à l’homme".
"Les procédures judiciaires suivront leur chemin. J’espère qu’il va continuer à tourner. Il a eu des spectacles empêchés, ce n’est pas une bonne chose. Il faut respecter nos règles. Vous pouvez accuser quelqu’un mais il y a une présomption d’innocence", a déclaré Macron, plaidant pour une séparation entre les aspects judiciaires et artistiques de l’affaire.
La polémique a également entouré la Légion d’honneur que détient Gérard Depardieu. "La Légion d’honneur est un ordre qui n’est pas là pour faire la morale. Ce n’est pas sur la base d’un reportage qu’on enlève la Légion d’honneur à un artiste.
La ministre de la Culture s’est un peu trop avancée", a souligné le président, remettant en question la décision de la ministre Rima Abdul Malak d’engager une procédure disciplinaire.