Le 6 avril 2005, le décès du prince Rainier III de Monaco a propulsé son fils, Albert II, sur le trône de la principauté. Vingt ans plus tard, cet événement historique suscite encore des interrogations, notamment en ce qui concerne l’absence de certains membres de la noblesse européenne lors de l’intronisation d’Albert II, le 19 juillet 2005. C’est le cas de Felipe et Letizia d’Espagne.
La disparition de Rainier III a laissé un vide immense, tant sur le plan personnel que politique. Albert II, désormais seul aux commandes, a pu compter sur le soutien de ses sœurs, Caroline et Stéphanie, pour assurer la transition. Il comptera aussi plus tard sur Charlène de Monaco, la mère de ses enfants.
L’intronisation officielle, quelques mois plus tard, a rassemblé de nombreuses têtes couronnées, mais des absences notables ont été remarquées.
Parmi les absents, Felipe et Letizia d’Espagne a particulièrement attiré l’attention. À l’époque, des rumeurs de tensions circulaient, liées à un différend concernant l’attribution des Jeux olympiques de 2012.
L’implication d’Albert II, membre du Comité international olympique, dans les suites des attentats de Madrid aurait pu créer des frictions.
Au-delà de cet incident, des spéculations persistent quant à la nature des relations entre les familles royales espagnole et monégasque. Le fait que le compte Instagram de la cour espagnole ne suive pas la Maison princière de Monaco est souvent interprété comme un signe de distance, voire de désintérêt.