Le magazine Voici a révélé une idylle passionnée entre Anne-Elisabeth Lemoine, et son chroniqueur dans C à Vous Bertrand Chameroy. Et l’animatrice était effondrée suite à ce déballage intimes.
En entretien avec pour « Psychologies », Anne-Elisabeth Lemoine revient non seulement sur sa carrière qui n’a pas toujours été facile, mais évoque aussi ses complexes.
"C’est difficile. Je ne vois que mes défauts : mon grand nez, ma voix nasillarde, je suis trop hilare, me balance en avant pour rire. Je ne me trouve pas crédible. Le fait est que j’ai peu confiance en moi physiquement. J’ai un rapport compliqué à mon corps. Je n’assume pas mon poids, par exemple. Vous savez, les vendeurs dans les magasins de ski qui vous demandent votre poids pour régler les fixations ? Eh bien, je leur mens systématiquement ! Je suis prête à mourir plutôt que d’avouer mon vrai poids », confie-t-elle.
"Quand je suis arrivée à la Légion d’honneur, j’ai compensé et j’ai grossi, à cause du stress, de la séparation avec ma famille, je pense. Alors, en troisième, je me suis infligé un régime drastique, jusqu’au jour où je me suis évanouie dans les toilettes de la pension. Je n’étais pas devenue anorexique, mais j’étais allée loin : je contrôlais tout. J’avais beaucoup minci : je me souviens d’avoir fait une démonstration en gymnastique. Ma professeur, que j’adorais, m’avais montrée en exemple aux autres élèves en leur disant : ’Regardez son corps !’ Peut-être parlait-elle des mouvements que j’exécutais, mais je l’ai pris comme un ’hommage à ma plastique’. Je me demande si ce n’est pas ce regard valorisant sur moi que je cherche à retrouver », dit l’animatrice de France 5.
"J’ai craqué il y a plusieurs années. J’étais au bout du rouleau. Je travaillais à la fois sur France 3, Paris Première et RTL en quotidienne. J’étais obsédée par le boulot. J’avais perdu 10 kilos en un mois. Un matin, je n’ai pas réussi à me lever. Je me suis dit ’Je n’y arriverai plus.’ J’ai cherché un psychiatre : Jean-Pierre Lablanchy. Je me souviens parfaitement de ce qu’il m’a dit : ’Il faut affronter la bête, arrêter d’avoir peur. Vous allez dire : Je ne peux plus faire ça. Vous devez accepter l’idée de décevoir, de ne pas être toujours le bon petit soldat qui obéit. Vous devez apprendre à dire non.’ Je suis allée voir Marc-Olivier Fogiel, pour qui je travaillais à l’époque. Je lui ai dit que j’arrêtais RTL, et tout a été réglé très rapidement. J’ai été en thérapie pendant plusieurs mois. C’était formidable. (...) Accepter de renoncer m’a allégée.", a-t-elle par ailleurs indiqué.
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