Anthony Delon commence par rappeler sa venue à Cannes dans les années 1980 pour défendre le film de Francesco Rosi, « Chronique d’une mort annoncée » dans lequel il avait donné la réplique à Ornella Muti. Ce long-métrage avait été salué par la critique.
Il se souvient d’une magnifique aventure pour ce film. La suite a été moins rose.
« J’ai été happé par le système. Après, j’ai fait deux films nettement moins bien. Je n’étais pas très bien dedans et là, je me suis fait flinguer. On m’a peut-être fait payer la facilité de mon premier film », regrette ensuite le fils d’Alain Delon, apparu notamment dans La Vérité si je mens, Polisse ou encore récemment dans la série de TF1, Interventions.
Anthony Delon n’a pas manqué d’être interrogé sur son père, Alain Delon, qui s’était notamment illustré dans le passé pour ses propos sur l’homosexualité et sur le Front National.
« C’est presque un jeu », explique Anthony Delon qui précise qu’il ne parle pas de politique en famille. Les papa et le fils ont une relation complexe mais si Anthony Delon est sûr d’une chose : « Je n’ai jamais eu de doute sur l’amour de mon père ».