L’humoriste se serait retrouvé dans la même situation qu’Adrien Quatennens, le député de la France Insoumise, dont la femme avait déposé une main courante contre lui pour des faits supposés de violences conjugales. Mais une enquête judiciaire est ouverte pour des soupçons de « violences par conjoint » par le parquet de Lille (Nord).
Ary Abittan s’est trouvé dans la même situation. La machine judiciaire s’est emballée.
En se rendant au commissariat, la jeune femme, qui serait étudiante, aurait souhaité déposer une simple main courante, pour ne pas « entacher la carrière de l’acteur ».
Mais suite à une interpellation à son domicile et une garde à vue de quarante-huit heures, Ary Abittan a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire.
Dans un premier temps, le papa de trois filles aurait d’abord « contesté » la version de la jeune plaignante, « avant d’être confronté semble-t-il à un élément matériel incriminant », précisait Le Parisien.
Et depuis, la machine judiciaire s’est emballée, et elle a eu des répercussions « post-traumatiques sévères », sur la présumée victime, selon une information rapportée par le magazine Public.
« Elle ne pourrait évoquer l’affaire auprès de ses amis sans se mettre à sangloter, un an après les faits, et se terrerait souvent chez elle, incapable d’affronter le monde extérieur. Une affaire qui n’est malheureusement pas terminée, la justice ayant encore à trancher ». Ary Abittan voit de son côté sa carrière au point mort. Et il risque aussi une peine de prison.