Le journaliste est en effet maintenu à l’antenne, même si une enquête interne a été diligentée. Cette décision est précisée par Marc-Olivier Fogiel, le patron de BFM, qui se dit par ailleurs surpris par ces accusations portées à l’encontre de son journaliste vedette.
« Nous n’étions pas au courant d’une telle accusation. Depuis que je suis à BFMTV, je n’ai rien entendu de cet ordre-là. Personne ne m’a rapporté une attitude déplacée de Jean-Jacques Bourdin » précise-t-il.
Le complice de Claire Chazal a échangé avec Jean-Jacques Bourdin, et celui-ci dément les accusations.
Aucune modification ne sera apportée à l’antenne. Pas question de céder à la pression.
« Nous ne sommes pas des auxiliaires de justice. Au parquet d’analyser la plainte. De notre côté, nous nous sommes dit que la position la plus responsable était de diligenter une enquête interne. À l’époque, la plaignante n’en avait pas fait part. On verra ce qu’il en ressort. Nous ne minimisons pas cette accusation ni ne lui donnons une dimension disproportionnée », explique-t-il.
Ary Abittan aurait apprécié une attitude similaire de la part de ses producteurs.
Présumé innocent, il a été écarté par les producteurs de ces derniers projets, une attitude dénoncée par un chroniqueur de Touche pas à mon poste sur C8, Raymond.
« Demain, si je suis accusé, je vais pouvoir aller travailler. Mon patron me laissera travailler. J’aurai mon salaire. Là, on est en train de démonter Ary Abittan. C’est de la lâcheté », a-t-il lâché.
L’acteur n’avait pas été invité à la projection de son dernier film, le troisième volet de la saga « Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? ».