’Oui, c’est la première fois que j’en parle. Parce que tout le monde l’a fait à ma place, mais j’ai choisi de ne pas répondre’, a confié le chanteur lyonnais qui affiché son unité avec Vanessa Paradis à l’occasion d’un match du Paris Saint Germain.
’Cette chanson, je l’ai composée très vite et mise à dispo gratuitement sur Spotify. Je n’ai pas voulu prendre un porte-voix sur le mode ’oyez, oyez braves gens, j’ai quelque chose de très important à vous dire’, poursuit l’artiste.
’On a dit que je faisais une chanson contre le FN. Alors que ce n’était pas aussi naïf et frontal que ça, que je voulais parler plutôt du climat de démotivation électorale qui rend les choses très précaires. J’ai été éreinté par Le Figaro, le mec n’avait même pas pris le temps d’écouter ma petite chanson’, a regretté le chanteur.
’ Quand on attaque soi-disant le Front national, c’est la droite républicaine comme on dit qui monte sur ses grands chevaux et se met à donner des leçons d’histoire pleines de raccourcis’, déplore Benjamin Biolay, qui avait annoncé son morceau sur Twitter.
’Morceau inédit post-soirée électorale (...) Vous faites des tweets, moi des chansons. Chacun s’exprime. C’est beau. #VivelaFrance", avait-il écrit.
Florian Philippot, vice-président du parti du Front National, en avait profité pour tacler l’artiste : "Benjamin Biolay, Yannick Noah ou même le clownesque BHL qui faisait une tribune sont en train de devenir d’excellents agents électoraux pour nous. Il y a un espèce de showbiz ultra friqué qui souvent n’habite plus en France, qui a déserté, qui donne des leçons (...)’, avait-il indiqué.