Après avoir qualifié le Rassemblement national d’« héritier de Pétain », Élisabeth Borne aurait subi un recadrage en plein Conseil des ministres de la part du Président de la République. Emmanuel Macron a jugé ses propos dignes des « années 90 », les qualifiant de « jugements moraux ».
Une situation qui pourrait provoquer des remous au sein du couple présidentiel. Brigitte Macron, présentée cette semaine par Ici Paris comme la conseillère officieuse du Président, pourrait ressentir de l’agacement que son mari soit une nouvelle fois présenté sous un mauvais jour.
D’ailleurs, la gauche n’a pas tardé à réagir, avec Olivier Faure, le leader du Parti socialiste, en première ligne. Sur Twitter, il a vertement critiqué le chef de l’État : « Comment le Président ose-t-il recadrer Élisabeth Borne, fille rescapée des camps, simplement parce qu’elle a rappelé la filiation idéologique de l’extrême-droite !? ».
Il a rappelé l’histoire personnelle de la Première ministre, devenue pupille de la nation après la Seconde Guerre mondiale. D’autres voix de l’opposition ont également exprimé leur désaccord, accusant le Président d’avoir de la sympathie envers « son idole Pétain ».
Cette controverse risque de générer des tensions au sommet de l’État, Brigitte Macron ayant « une influence certaine » sur le Président, affirme Ici Paris, qui annonce en sa Une une « opération » de communication pour redorer l’image du président.
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