La chanteuse assure qu’il y a « un avant et après sa mort », précisant qu’il n’a jamais été question pour elle de vivre sa vie pour lui.
« Il n’aurait pas aimé ça », assure Carla Bruni-Sarkozy, pour laquelle il n’a pas été difficile de parler des causes de la mort de son frère, même si le sida était encore tabou dans les années 90.
« Non ce n’était pas difficile d’en parler parce que je travaillais dans le monde de la mode, et ça a été une absolue hécatombe. J’ai trouvé, au contraire, beaucoup, beaucoup d’amis avec lesquels partager cette difficulté et parler de ça. Mon frère est mort assez tôt par rapport à l’épidémie du SIDA, mais pas tout à fait dans les débuts », confie-t-elle.
C’est suite à la mort de son ainé que l’ex première dame a été sensibilisée au Sida, comme elle le rappelait dans les pages du magazine « Elle ».
« Je suis sensible à cause de mon frère mais globalement, je suis très sensible à la cause du sida. C’est une pandémie, on oublie, on est habitué. Il y a tout un travail d’éducation à mener. C’est ce que nous essayons de faire à un plus petit niveau avec la fondation que ma famille a créée après la mort de mon frère et qui porte son nom », faisait-elle savoir.