Le kaiser n’a informé personne qu’il était aux prises avec un cancer de la prostate. Il était pudique sur ses ennuis de santé.
Pourtant, l’ainée des Grimaldi le considérait comme un membre de sa famille, après l’avoir croisé lors d’une soirée parisienne.
Ce secret relatif à sa maladie est confirmé par Sébastien Jondeau, dans un entretien accordé au Parisien, où il présente son ouvrage « Ça va, cher Karl ? » (Flammarion).
« A l’annonce de son décès, certains ont dit qu’ils savaient,
mais personne ne savait. Au début, il ne voulait pas me le dire non plus », a confié l’ancien garde du corps du kaiser. Karl ne me parlait jamais de cancer, peut-être pour me protéger, il savait que j’avais perdu ma mère et mon père d’un cancer. Très rapidement, c’est devenu notre secret. Et jamais rien n’est sorti. ».
Il en a profité pour livrer la dernière phrase prononcée par le Kaiser.
"C’est quand même con d’avoir trois Rolls et de finir dans une chambre pourrie comme ça. Ce sont ses derniers mots", a On avait bossé à l’hôpital, il m’a demandé si je pensais qu’il pourrait sortir le lendemain. Je ne savais pas trop quoi répondre, il n’était pas vraiment en état. Et puis ça a tourné au vinaigre… »