
Catherine Deneuve, le ras-le-bol d’une icône ! L’actrice, agacée par l’intrusion dans sa vie privée, se sent espionnée.
Catherine Deneuve a traversé des épreuves pénibles, des face-à-face terrifiants avec la mort qui ont marqué sa vie à jamais, comme le rappelle France Dimanche dans sa dernière édition.
Lors d’un entretien accordé au Nouvel Obs en octobre dernier, elle se confiait sur son accident ischémique transitoire(AIT) survenu en 2019, alors qu’elle tournait "De son vivant" d’Emmanuelle Bercot.
« Avant, je travaillais beaucoup, j’étais dans le mouvement perpétuel et je ne voyais rien venir. [...] Et puis, soudain, tout s’arrête. C’est un choc terrible », témoignait-elle. Elle avait insisté sur la brutalité de cet arrêt.
Quelques signes avant-coureurs l’avaient pourtant alertée, comme elle le racontait une autre fois à Vanity Fair.
« J’ai eu des hésitations sur mon texte, des trous de mémoire. Je l’ai dit. Ils se sont tout de suite rendu compte que quelque chose n’allait pas et ils ont réagi », fait-elle savoir.
Prise en charge instantanément, l’actrice émérite a échappé au pire. Car si cet accident était survenu à son domicile, les conséquences auraient pu être dramatiques.
Mais ce n’était pas la première fois que la mort rôdait autour de Catherine Deneuve ! Un épisode survenu alors qu’elle n’était qu’une jeune femme de 19 ans, aurait pu lui être fatal.
En cette douce soirée d’été 1962, Catherine Deneuve rentrait à Paris avec son grand amour de l’époque,le réalisateur Christian Vadim, qui venait de remporter une course automobile à Dijon.
Leur Ferrari décapotable ronronnait sur la nationale, quand, aux abords de la capitale, leur allure fut interrompue par une colonne de voitures officielles roulant à vive allure, 160 km/h.
Des motards fermant le cortège leur firent signe de rester derrière, mais Vadim, excité par Catherine, « toujours partante dans ce genre d’extravagance », décida de doubler en appuyant sur l’accélérateur.
Il déboîta à gauche et, à plus de 200 km/h, commença à dépasser les derniers véhicules du convoi, quand soudain, il remarqua avec inquiétude "un nombre inhabituel de revolvers et de mitraillettes braqués sur [eux] ! ».
Alors qu’il doublait une voiture noire, il reconnut avec stupeur le visage familier du général de Gaulle ! Trop tard pour ralentir, Vadim accéléra encore, laissant le convoi derrière eux, sans une bonne dose d’angoisse. Ce n’est que le lendemain, par la bouche d’un des gardes du corps du Général qui se trouvait dans la voiture présidentielle doublée, qu’ils apprirent que Catherine Deneuve et son homme avaient frôlé la mort de près.
« Heureusement que je vous ai reconnus, mon pote, sinon ils allaient faire un carton ! », leur confia leur sauveur.
Car ce 22 août, tandis que Vadim et sa Catherine ramenaient leur trophée à Paris, le Général venait d’échapper à l’attentat du Petit-Clamart, perpétré par des membres de l’OAS qui avaient mitraillé sa voiture ! Aussi, quand, peu après le drame, le convoi, dévié par la nationale 5, s’était fait doubler par un chauffard qui aurait très bien pu être un terroriste, les militaires chargés d’assurer la sécurité du général n’avaient pas hésité à dégainer leurs armes.
Sans l’intervention espérée de celui qui les avait reconnus, Vadim et Catherine auraient sans doute été les victimes collatérales de cet attentat.
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