Le magazine France Dimanche, relaye les révélations fracassantes des journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme, qui ont été contactés de manière anonyme dans l’émission d’investigation "Complément d’enquête" sur France 2.
Ces enquêteurs chevronnés, comme les décrit le magazine people, ont mis en lumière une affaire de corruption impliquant quatre proches du prince Albert de Monaco.
Selon eux, ces individus auraient érigé une sorte de bouclier protecteur autour d’Albert, s’assurant ainsi le contrôle des postes clés et profitant de transactions immobilières monégasques pour s’enrichir. Gérard Davet a commenté : "Ces individus sont accusés d’avoir créé une véritable bulle de protection autour du prince Albert, afin de se partager les postes influents et de tirer profit des opérations immobilières en cours à Monaco."
Les quatre personnes visées par ces allégations ont réagi en portant plainte pour divers chefs d’accusation, tels que "diffamation publique", "dénonciation calomnieuse", "violation du secret des correspondances" et "usage de faux".
Cependant, les conséquences étaient déjà palpables. Le prince Albert lui-même a désavoué deux de ses collaborateurs les plus proches, Laurent Anselmi et Claude Palmero, qui ont quitté leurs fonctions peu après la diffusion de l’émission.
Le souverain a récemment pris la parole à ce sujet dans une interview au Figaro le 13 juillet dernier, déclarant : "Lorsque la confiance est rompue et que les réponses aux questions posées ne sont pas claires, il est nécessaire de prendre des décisions." Une situation qui fait trembler le Rocher.