« Le protocole de la cour m’étouffe », lançait la maman des adorables Jacques et Gabriella. « Mon installation au palais a été un choc pour tout le monde ».
« Il n’y avait pas eu de première dame depuis de nombreuses années, la dernière était la princesse Grace, j’ai été jetée dans les affres du protocole et personne n’était là pour m’aider, j’étais attendue au tournant. « On ne peut pas bien faire tout de suite … Protocole ! Cela m’a étouffé énormément et il était lourd, et il l’est toujours après sept ans », disait-elle.
Et en entretien ce mois de mai avec « Secrets d’histoire », le prince Albert de Monaco a rappelé à sa tendre épouse l’utilité du protocole.
« Je ne suis pas particulièrement attaché à l’étiquette, ce qui ne veut pas dire que j’aime la familiarité dans les circonstances officielles, car le protocole a un sens ».
« Je me rappelle une parole de l’envoyé du du pape lors de la célébration, en 1997, des sept ans de la présence des Grimaldi à Monaco. Il citait un prédicateur du XVIIIème siècle, l’évêque Massillon : « Les princes ont plus de devoirs à remplir que le reste des hommes ; plus ils sont grands, plus ils doivent être de grands exemples », a-t-il indiqué.