« Le protocole de la cour m’étouffe », avait lancé la première dame du Rocher lors d’un entretien accordé à un média sud-africain. Mon installation au Palais a été un choc pour tout le monde ».
Il n’y avait pas eu de première dame depuis une vingtaine d’années, la dernière était la princesse Grace, j’ai été jetée dans les affres du protocole, et personne n’était là pour m’aider, j’étais attendue au tournant. « On ne peut pas bien faire tout de suite … Protocole ! Cela m’a étouffée énormément et il était lourd, et il l’est toujours après sept ans », disait-elle.
Le prince A lbert de Monaco semblait lui répondre lors d’un entretien accordé à « Secret d’histoire », le magazine de Stéphane Bern.
« Je ne suis pas particulièrement attaché à l’étiquette, ce qui ne veut pas dire que j’aime la familiarité dans les circonstances officielles, car le protocole a un sens », a expliqué le prince souverain monégasque, avant un envoyé du pape lors de la célébration des sept cents ans de la présence des Grimaldi à Monaco.
« Il citait un prédicateur du XVIIIème siècle, l’évêque Massillon : « Les princes ont plus de devoirs à remplir que le reste des hommes ; plus ils sont grands, plus ils doivent être de grands exemples », a-t-il indiqué.
Et c’est au tour de Beatrice Borromeo, la belle-fille de Caroline de Monaco, de rappeler l’attachement aux traditions.
« Monaco, en parlant de traditions, c’est vraiment profondément lié aux Grimaldi. Et c’est une communauté très différente de l’image glamour, elle est composée de familles souvent avec une histoire séculaire tout comme la famille de mon mari, très proche de leur communauté. Des gens directs, au caractère bien trempé, très attachés à leur prince », a-t-elle indiqué.