Face aux caméras de TF1, le chanteur de 55 ans se confiait sur ses difficultés de rencontrer son père, alors très fragilisé par un cancer des poumons qui finira par l’emporter.
Le mari d’Alexandra Pastor devait s’annoncer avant de venir. C’était très compliqué à vivre.
« Ce qui était dur c’était de savoir qu’il y avait pas mal de gens autour qui étaient là et le voyaient régulièrement. Je ne comprenais pas pourquoi déjà, il fallait que je m’annonce pour aller voir mon père. C’est un truc bizarre », a déploré celui dont la tournée française s’est amorcée le 8 octobre dernier, après une pause forcée à cause de la crise sanitaire.
« J’ai passé la journée à attendre de pouvoir rentrer dans son bureau, où il était hospitalisé, et je n’ai pas pu le faire », lâchait-il une autre fois dans les colonnes du magazine Le Point. David Hallyday avait aussi laissé une lettre que son père n’avait pas pu lire avant son départ.
« Le lendemain, quand je suis venu et que j’ai passé du temps seul avec lui une fois qu’il était parti, j’ai demandé ’Vous avez pu lui remettre la lettre ?’ et il m’a dit ’Non, désolé, je n’ai pas pu lui remettre ni la lui lire.’ Ça m’a marqué au fer et je pense que c’est le seul truc de toute ma vie dont je n’arriverai pas à guérir. Il y a beaucoup de choses que je vais arriver à dépasser, mais ça… c’est dur ».
Marqué à vie par cet épisode, David Hallyday a pu compter sur le soutien de Paul Belmondo, le fils de Jean-Paul Belmondo. Il comprend parfaitement cette situation, alors qu’il a lui-même passé du temps avec Jean-Paul Belmondo
« J’ai beaucoup pensé à [eux] qui n’ont pas pu vivre ces moments avec Johnny. Ça a dû être affreux », a-t-il lancé, conscient que cette sortie n’allait pas faire « plaisir à certains ».