Élie Chouraqui et Pascal Obispo se retrouvent face à face devant la justice. L’affaire, qui tourne autour de "contrefaçon du droit d’auteur", "contrefaçon sur la marque", "concurrence déloyale" et "parasitisme", a atteint son point culminant lors du procès tenu ce jeudi 7 décembre.
Les deux personnalités n’étaient pas présentes à l’audience.
Le metteur en scène a été le premier à enclencher les hostilités en assignant Pascal Obispo en justice. L’avocat d’Élie Chouraqui a déclaré, selon Le Parisien, "Il y a des limites à la mauvaise foi", soulignant une "inimitié ancienne pour des questions d’argent" entre les deux parties.
L’avocat a insisté sur le rôle crucial d ’Élie Chouraqui dans la création de la comédie musicale, arguant que celle-ci ne serait pas ce qu’elle est sans lui.
D’après l’homme de loi, Élie Chouraqui était "très en colère" face à ce qu’il considère comme la "volonté très personnelle de Pascal Obispo de couper l’herbe sous le pied".
Albert Cohen, qui participe à la nouvelle comédie musicale avec Pascal Obispo, a pris la parole à la sortie du procès.
Et à cette occasion, il a fait état de son conflit de longue date avec Chouraqui.
Mon conflit avec lui remonte à vingt ans. L’auteur de l’idée de ce spectacle, c’est moi », a-t-il affirmé dans le cadre de cette audience.
Le verdict de cette affaire sera rendu le 17 janvier 2024.