Ce dernier, Gérard Apfeldorfer, a pris la parole dans les colonnes de Gala, où il apporte une autre lecture sur le deuil de la reine.
« Lorsque l’on arrive à ces âges, on sait que l’on va mourir, on peut supposer que tous deux ont pu faire la paix avec cette idée », a expliqué l’auteur Oser vivre, oser mourir (Odile Jacob).
« Et ils ont fait leur deuil ensemble de leur vivant , se remémorant les bonheurs, les malheurs, les souvenirs partagés ».
La grand-mère du prince William et Harry « peut ainsi envisager à être vivante et de faire ce qu’il faut pour son pays ».
Mais à ses yeux, le fait que la reine ne montre pas son deuil envoie un signal erroné selon lequel le deuil ne doit durer que trois mois, alors que cette pénible période dure au moins un an. Des nombreuses étapes doivent être traversées.
« La sidération, la nostalgie, la culpabilité mêlée à la colère, jusqu’au retour de la joie de vivre. S’en prémunir pour faire le lit d’un deuil pathologique ».