Après une rixe d’une violence rare, Enrico Macias « s’est retrouvé en garde à vue, tel le dernier des malfrats », a rapporté le magazine France Dimanche, dans son édition de cette semaine avec Alain Delon en Une.
Cette bagarre remonte à de nombreuses années, juste après la guerre d’Algérie.
L’hebdomadaire reprend les confidences livrées par l’artiste émérite, qui a été touché par le Covid, lors d’un entretien accordé au magazine « Le Monde » le 17 avril dernier.
Enrico a levé la main sur deux hommes qui avait manqué de respect à son père, qui se produisait en tant que musicien dans l’orchestre de son beau-père.
« Je l’ai accompagné pour quelques concerts. Les gens l’insultaient », se rappelle le chanteur émérite. Je me battais pour le défendre et je me retrouvais au commissariat ».
Il explique que des Français de souche, « insensibles au malheur de leurs frères d’Algérie », l’insultaient très régulièrement.
« Toi, le frisé, retourne dans ton pays !” », lui avaient-ils lancé.
Il ne leur en tient pas rigueur.
« Je crois qu’une force nous dirige, que chacun a une mission sur terre. La mienne est de faire de la musique, de chanter, d’envoyer des messages d’amour, de paix et de fraternité », a-t-il déclaré.