Les récentes accusations portées contre Gérard Depardieu, impliqué dans des affaires d’agressions sexuelles par seize femmes, ont suscité des réactions fortes.
Parmi celles-ci, Faustine Bollaert, l’animatrice vedette de France Télévisions, s’est exprimée, choquée par les révélations troublantes sur le comportement de l’acteur dans Complément d’Enquête, l’émission de France 2.
Gérard Depardieu fait actuellement face à deux plaintes pour "viols et agressions sexuelles", dont celle de Charlotte Arnould, qui l’accuse de l’avoir violée en 2018, et Hélène Darras, qui a déposé plainte en septembre dernier.
Les faits remontent également à 2007, sur le tournage du film "Disco" de Fabien Onteniente avec Franck Dubosc, selon les témoignages recueillis dans l’émission "Complément d’enquête" diffusée le 7 décembre sur France 2.
Dans le documentaire, Charlotte Arnould relate les gestes déplacés de Gérard Depardieu, qualifié de "l’ogre Depardieu", et évoque des situations où l’acteur aurait eu des comportements inappropriés envers les femmes. Faustine Bollaert, confrontée à ces révélations, n’a pas caché son dégoût. Sur son ancien compte Twitter, elle a partagé son ressenti, qualifiant l’acteur d’"insupportable". Mais elle avait surtout été choqué par le commentaire de Gérard Depardieu sur les femmes qui adorent faire du cheval.
« Les femmes adorent faire du cheval, elles ont le cl*to qui frotte sur le pommeau de la selle. Elles jou*ssent énormément, c’est des grosses sal*pes », déclare ainsi l’acteur face à la caméra, alors qu’il se trouve dans un haras où une petite fille de 10 ans suit sous ses yeux un cours d’équitation.
« Si jamais il galope, elle jo*it. C’est bien ma fifille, continue ! » ajoute-t-il, hilare, en regardant la jeune cavalière. « Généralement les femmes qui font du cheval aiment beaucoup autre chose », poursuit-il.
Cette réaction de Faustine Bollaert intervient après la diffusion d’un documentaire réalisé par Yann Moix en Corée du Nord, où Gérard Depardieu apparaît sans retenue, proférant des obscénités envers des femmes.