Lors d’un entretien accordé à l’AFP, Flavie Flament a réagi à la mort de David Hamilton, qu’elle accuse dans son livre La Consolation de l’avoir violée il y a trente ans.
L’animatrice de RTL se dit « dévastée ».
« L’horreur de cette annonce ne saura jamais effacer celle de nos nuits blanches. C’est à elles [les victimes, NDLR] que je pense », explique-t-elle.
« À cette injustice que nous étions en train de combattre ensemble. Par sa lâcheté, il nous condamne à nouveau au silence et à l’incapacité de le voir condamné ».
Flavie Flament a par ailleurs réitéré ses accusations de viol à l’encontre de David Hamilton.
Visée par les critiques sur les réseaux sociaux, l’ex de Benjamin Castaldi a rappelé qu’autres jeunes filles se sont « manifestées avec courage et émotion ces dernières semaines ».
« L’homme qui m’a violée lorsque j’avais 13 ans est bien David Hamilton », déclarait-t-elle dans l’Obs il y quelques jours.
« On est en 1987, dans le quartier naturiste du Cap d’Agde. Je fais des photos pour lui, dans son appartement, raconte-t-elle. Très vite, il a des gestes qui sont déplacés. Et puis un jour il m’emmène sous la douche et il me dit “Viens, je vais te faire ce que tous mes modèles me demandent.” […] Et sous la douche, il me viole ».
Et lorsqu’il lui est demandé pourquoi elle n’a pas livré le nom de David Hamilton dans « La consolation », Flavie Flament expliquait qu’elle n’en avait pas le droit.
« Je n’avais pas le droit. […] Je ne l’ai pas cité parce que j’étais seule et je ne l’ai pas cité parce que la prescription, aujourd’hui, condamne doublement les victimes de viol. Au bout de vingt ans après la majorité, on vous explique que c’est trop tard. Et puis vous pouvez aussi passer de victime à coupable, coupable de diffamation, c’est la raison pour laquelle je n’ai pas cité son nom. C’est aussi ce sentiment de solitude qui m’empêchait de parler », regrette-t-elle.
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