Le magazine people relaye pour l’occasion les confidences livrées par l’ex-coach de The Voice le 15 mars dernier dans un documentaire intitulé Florent raconte Pagny, diffusé sur France 3.
Le chanteur y évoque notamment la sortie de son tube Ma liberté de penser, un succès auquel la sphère du pouvoir n’a pas goûté.
Comme le rappelle la publication, ce titre sorti en 2003 a été classé numéro durant six semaines.
Florent Pagny y réglait ses comptes avec le fisc.
« On est partis en guéguerre, et ça a duré quatre ans. Les impôts ont toujours cru qu’il y avait eu une embrouille et ils ont commencé à vouloir me redresser », a-t-il indiqué.
« La chanson est sortie, et là, c’était trop. Je les ai énervés. J’étais l’homme à abattre », se souvient celui qui compose depuis deux ans contre un cancer des poumons, un abominable crabe qui gâche son quotidien.
« Je reçois même un coup de fil du ministère qui me dit : ‘Monsieur Pagny, c’est pas bien là ! Retirez-ça tout de suite, il faut enlever ça des ondes !’ Mais vous rigolez ou quoi ? Je lui ai dit : ‘Vous êtes en train de m’écrabouiller, et c’est le public qui va choisir. Si ce n’est pas un succès, vous allez m’écraser. Par contre, si ça marche, peut-être que ce sera plus difficile ».
« C’est ma plus grosse chanson, c’est celle qui a le plus marché », se félicite aujourd’hui le chanteur.
Le fisc a fini par lui faire payer ce succès. En 2005, il est finalement condamné à 15.000 euros d’amende et six mois de prison avec sursis.